LE TEMPS DES CERISES
Je dedie ce billet à tous ceux qui un jour où l’autre se sont trouvés un peu bêtes … En les assurant de ma totale compassion.
A Neuneu Land, aussi, blog ridiculement célèbre, tenu par deux experts ès neuneulogie. (Que ne se ré-associent-ils pas ?)
Alors Tara Neu Neu, certains racontent que, comme ça, tu
serais toujours un peu en décalé … « En retard d’une guerre ! »
diraient d’autres de tes amis …
Il paraît que tôt ce matin, forte de ton dernier message, tu
décidas de passer du billet à l’action (tu sais, l’inverse serait peut-être
plus payant ? Bon d’accord, tu ne blogues pas pour l’argent, encore moins pour
la gloire : on l’avait compris …)
Donc, tu pousses la porte de ton épicier poète et lui
annonces, triomphale, que tu as une envie impérieuse de clafoutis aux cerises.
Là-dessus, bien sûr, drapée de ton imperturbable sourire, tu attends une réponse
qui rime en « -ise » …
Il ne te faudra pas longtemps pour mesurer l’effet de ta
déclaration …
Une fois de plus, tu viens de lui donner l’occasion de te rappeler
que, chez lui, on ne sert que des fruits de saison … Il t’aime bien, mais
pourquoi t’acharnes-tu ainsi sur lui ? Chaque fois que tu débarques avec
ce sourire-là, il sait que tu vas lui demander la seule chose qu’il n’a pas.
D’accord, je comprends que ce soit frustrant. Mais ce n’est
rien à côté du ridicule qui commence à me coller aux espadrilles …
Bon, ce n’est plus la saison …
Ah bon … lui réponds-tu, comme le fabuleux Vincent
Delerm dans la Vipère du Gabon …
Découvrez Vincent Delerm!
Au moins, tu tiens ta rime !
Ok, j’ai acheté des abricots. Il paraît que c’est très
tendance dans les clafoutis. C’est ce que m’a affirmé mon épicier, qui connaît
aussi les mots prompts à consoler une ex-citadine …
Maintenant, je n’ai plus qu’à rassembler mes connaissances
sur l’abricot et pondre une nouvelle fiche. Je vous poste tout cela APRES avoir
goûté au clafoutis … On n’est jamais trop prudent …
J’y vais !
PS : Un an déjà ! Ma première bougie-blog !
Espérons que j’aurai plus de chance sur ce serveur que sur le précédent, qui a
purement et simplement cessé d’être ! Mais, là, je n’y suis pour rien !
Merci à chacun de mes visiteurs, merci pour vos commentaires
et le bonheur qu’ils m’apportent, merci à ceux qui ont eu le courage ou l’imprudence
de me mettre en lien (sourire !)
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