L’ HYDRE ET L’ ANGE
A l’hortensia des jardins, hydrangea macrophylla.
(Il fallait bien que je le crie un jour. J’adore cette photo. C’est moi, version sublimée, fraîche et lumineuse ! Ce qui n’est pas, je l’avoue, toujours le cas …)
Tiens ! Un
magnifique hortensia dans la fleur de l’âge, s’offrant là … à vos coups de sécateur !?
Qu’attendez-vous pour poser sur son cou votre sourire de
loup et le délester de quelques tiges latérales, que vous couperez, toujours,
juste au-dessous d’un nœud, sur une longueur de 15 cm environ. Vraiment, qu’attendez-vous ?
Larcin en poche, rentrez chez vous !
Vous voilà installé devant votre table de jardinier, prêt à
opérer !
D’abord, retirez le bourgeon ornant l’extrémité de chaque
branche.
Allez ensuite inspecter la base des tiges et débarrassez-les
de la première paire de feuilles que vous ne manquerez pas d’y trouver.
Jusque-là, tout va bien !
Il reste bien sur d’autres feuilles sur votre branche
(Enfin, espérons-le !) Ne les laissez pas en reste et montrez leur votre
intérêt en privant chacune de sa moitié ! N’ayez crainte ! Il s’agit
juste de les couper en leur milieu.
Préparez maintenant vos petits pots individuels ! (un par bouture) Une bonne terre bien humidifiée, un peu de
terreau, une pincée d’hormone de bouturage pour faciliter la pousse des
racines, une règle ou un vieux stylo pour préparer la place de votre bouture.
En foncez-les de sorte qu’elle puisse tenir droite -C’est plus joli !-
puis de vos petits doigts agiles tassez légèrement la terre et terminez en
arrosant.
Pensez maintenant à les mettre au frais! Ce n’est pas le
moment de les exposer en plein soleil ! Vous passerez prendre de leurs
nouvelles régulièrement : il faudra qu’elles soient fraîches ! Sinon
vous serez bien avisé de leur offrir un peu d’eau, sans les noyer !
Mission terminée ? Bien sûr que non ! Lorsque vos
boutures présenteront de nouvelles pousses, une dernière mais nécessaire torture
consistera à en pincer l’extrémité afin qu’elles puissent se ramifier (en
jardinage, comme ailleurs, on pince entre le pouce et l’index ! On pince
des bourgeons ou l’extrémité des rameaux afin de « faire refluer la sève
sur d’autres parties du végétal »… dixit mon Larousse, cet éternel
poète !)
Un dernier détail : cet hiver, rentrez-les !
Vous n’aurez plus qu’à les mettre en terre au printemps.
Choisissez alors un lieu ombragé.
A bientôt sur ma planète !
N’arrêtons pas une si belle aventure et testons cette
méthode sur d’autres arbustes (voir billet précédent) !
Pour les moins courageux, Mac Gyver, magnifique flemmard
pragmatique, conseille le laurier-rose, qui se bouture dans l’eau … tout
simplement ! Encore faut-il habiter sous la Loire …
One thought on “L’ HYDRE ET L’ ANGE”
pot
on n ebouture pas avec succes chez nous mais on en a des hortensias
simplement il faut que nous les mettions en racnes deja en pots et pas trop tiots
bisette Tarabistota