LIT DES FEES
Alors on l’a vue ranger ses rêves, ses édredons …
Alors, on a entendu
battre les tambours
De son cœur si lourd.
Chacun s’est dit « Est-elle partie ? « Que t’a-t-elle dit ? »
Et puis, on l’a
croisée à l’ombre des ogives.
Sortir l’armure ? Affûter l’épée ?
De nouveau lancer ses flèches …
Alors on l’ a
entendue taire sa douleur
Sachez mesdames qu’elle est réelle
Evincer le mal qui l’ attelle
Franchir l’abîme ?
Et puis ?
Alors elle a souri à ta douceur.
Est-ce là tout ?
Mais c’est beaucoup !
Ô mon amour, mon âme sœur
Toi seul m’aimes et comprends
L’aridité de mon
cœur sec
Et moribond
Toi seul la sais et la soulages.
2 réflexions sur « LIT DES FEES »
où l’on imagine une figure en ombre découpé
qui sur une grève digue ou autre promontoire
va en vélo contre les éléments
sait qu’au tournant vaincra les éléments
la pente se rebiffe, se redresse sort ses griffes
qui d’un caillou là, une bosse un trou parfois
et l’on pédale encore plus durement
mais l’on pédale pour atteindre le sommet
car du sommet qui nous fait tant rêver
on sait que plus sûrement et sans plus d’égarement
on embrasera la plaine d’un oeil vraiment aimant
et qu’il n’y aura plus qu’à redescendre doucement
vers le village aimé
dans le sillage rêvé
vers la plage où aimer
le soir se délecter…
doux….
la douceur de tes mots est comme le parfum poétique de tes plats.