La quadrature du cercle
Voilà ! Vous avez bien réfléchi et trouvé une manière
très originale de lui re-déclarer votre flamme ! Cette année, rien ne vous
arrêtera … Saint Valentin n’a qu’a bien se tenir !
Et d’abord, vous procurer La dernière méthode Assimil, celle
que toute la France septentrionnale s’arrache : Parle-moi ch’ti.
Quand la reine des méthodes d’apprentissage s’attaque au
parler picard, difficile de résister. Quelques appréhensions ? Voyons !
Un peu de nerf ! Vous n’aurez qu’à commencer par l’incontournable « je
t’aime », lequel, chez un néophyte, ressemble plus ou moins à « j’ t équerre » … Facile !
Rassuré ? Oui, je sais, les puristes s’indignent déjà
de ma pauvreté verbale, mais voilà un outil mnémotechnique comme un autre …
A
moins que votre mémoire ne vacille sous le coup de l’émotion et ne donne un
malheureux « J’ té compas » ou un dramatique « J’ té règle » …
Mais vous y arriverez ! Ce n’est point là votre
première (ni dernière) croisade linguistique, et, comme le proclamait si bien Robin Williams
dans Le cercle des Poètes Disparus : « Les filles
s’évanouiront » … Vous n’en demandez pas tant, bien sûr, une seule vous suffira !
La vie n’est qu’un éternel retour aux sources et les vôtres
baignent en Terre du Nord …
Parle-moi ch’ti, Alain Dawson, Assimil Langues
régionales
3 réflexions sur « La quadrature du cercle »
ah, je savais bien que derrière chaque littéraire se cache un prof de math… compter les vers, pratiquer l’assymétrie du poème (du poète ?), suivre les formes difformes des mots émaux, souligner à la règle les pensées insolites (non plantées au jardin, elles ne pouseront point)… et terminer d’équerre…déquert ? decker ??? Me voilà mal en point la syntaxe ne me vient !! seul un jeu de mot traine dans mon cerveau : syntaxe : sainte taxe… Coupons court à ce commentaire finalement fort long, qui voulait juste te dire que j’attends avec impatience de lire ton premier poème complet toute en langue du nord retrouvé (avec traduction pour les barbares des terres non ch’ti, bien sûr )
Mots bleus
Cher Angus, J’ai toujours su que derrière chaque botaniste se cachait un poète et c’est ce qui me plaît chez vous, entre autres
si tu as découvert Femme qui court avec les loups quelle plaisir… je me rapelle 2 semaine de vacances ou j’ai lu ces histoires et plus que des vacances ces histoires ont apportés du sens à ma vie … et quelques touches de guérisons… Clarissa Pinkola Estès n’a pas écrit que cela j’ai aussi beaucoup apprécié le jardin d’Eden.. bonne lecture..