(Pssitt ! coucou les filles ! Me revoilou ! Désolée pour cette longue absence … Merci  à vous toutes pour vos petits mots. Tout va bien, ne vous inquiétez pas. Je reviens (très) bientôt avec plein de recettes dans mon escarcelle et toute ma tendresse, pour vous, et des nuits de pleine lune accrochée aux étoiles !)

Week-end à Zuydcoote,
Sur les traces de Robert Merle
Week-end dans les dunes
Blondes
Flamandes …

Abritée du vent,
Balade entre deux plages
Voire plus
si affinités …

Glaces artisanales
Plas régionaux
Potjevlesch
Waterzoï de poisson
Gratins au fromage de Bergues …

Qui m’aime me suive !

Entre la frontière belge et Malo,
Sur une douzaine de kilomètres,
Dans cet espace dunaire hors du temps
Des hommes et du vent !

Dans le sillage des oyats,
Bercée par la Dune Marchand
Cette réserve naturelle,

Tant de sentiers
Sous mes pieds légers …

Aujourd’hui, je vous emmène entre Zyudcoote et Bray-Dunes. Là, nous déjeunerons tranquilllement, en front de mer, Aux Vents des Globes. C’est l’un des premiers restaurants que vous rencontrerez au sortir de la Dune Marchand. Je n’ai pas encore testé les autres, mais celui-ci m’a vraiment séduite : chaque place vous offre une vue superbe sur la plage, l’accueil y est des plus gentils et les glaces, artisanales …

Salle immense et lumineuse pour un moment de détente. Cuisine régionale, chaleureuse.

Mais peut-être pourrions-nous d’abord user nos semelles de vent au sable fin et tendre des dunes ?

Il y a d’abord ces fleurs qui semblent n’être là que pour vous accueillir et ne vous quitteront plus des corolles …

Vous vous apercevez très vite qu’au delà de la dune blanche (celle que nos yeux perçoivent de la plage) s’étend un paysage aussi changeant que le vent.
Vient ensuite la dune grise-en raison des teintes que prend sa végétation sous la pluie …- Lieu hautement apprécié des lapins !

Mais sans doute sommes-nous déjà sans doute dans la dune à fourrés. Berceau des fleurs et plantes sauvages, régal des poètes … De L’orobanche maritime au cabaret des oiseaux. De la sabline à la fléole, sous l’oeil compatissant de l’euphorbe des rivages : argousiers, bugranes, draves printanières, onagres odorantes,orpins jaunes et pensées maritîmes …

Pieds nus dans le sable … à l’abri du vent …  Attention aux marches, tout de même … (Inutile de vous faire un dessin. Oui, j’ai failli y vole planer. Il m’en faut peu … Je sais !)

Ci-dessus, sans doute un aperçu de dune boisée.

Mais vous comme moi savez très bien qu’il n’y a pas de balade dunaire sans panne … C’est ainsi que l’on nomme ces dépressions bien abritées du vent, au creux desquelles il est bon de se lover par temps ensoleillé.

Ne cherchez pas ! Je suis dans le creux, las-bas !

Fin de l’espace dunaire.C’est après avoir passé cette barrière que vous comprendrez à quel point vous étiez hors du temps …