Conte tenu pour un ami
(qui en écrit de très jolis)
D’aucuns n’osaient s’aventurer…
On disait la fée épuisée
D’aucuns ne songeaient troubler
Le souffle profond de ses marais
Combien de lunes avait-elle veillé ?
Combien d’étoiles avait-elle accrochées
A la lente montée de sa constellation ?
Depuis, les frondaisons ployaient
Sous le balancement de ses bras ondulés
Et les flamboiements de son armure
Ne Tonnaient plus plus dans l’orée céleste.
Mais ce soir-là pourtant on la vit
Battre à nouveau les chemins bleutés
Pour qui ? Pourquoi ?
Personne, au fond, n’avait jamais osé affirmer …
Il est des réponses qu’il ne faut poser
Du fond de ses nuits sans sommeil
Battre simplement son Coeur de Chaudron
Pour un griffon
Ne me demandez pas quelles incantations
Juste deux ou trois anciennes chansons …
Et puis un croissant de lune en dragon
Servi glacé
Comme il se doit
Chez une fée
Accompagné d’un nuage bleu thé
Péché à l’eau du puits
Aux mandragores
C’est une amante ailée
Mais son chevalier s’en est allé
Dit la première chanson.
Chaque nuit ses larmes accrochent à ses cheveux
Quelques étoiles
Et l’Océan se tend sous ses soupirs au vent flottant
Reprend la ronde suivante
Mais que dit la dernière chanson ?
3 réflexions sur « Conte tenu pour un ami »
Un poème …
au saut du lit. Que faut-il d’autre pour se sentir motivée à commencer la journée. Merci. Amitiés de Golivines en Suisse.
La musique de tes mots m’a une fois encore emportée, marais enchantés, mots farfadets. Je vois la brume scintiller, je vois les feux follets, je vois la fée aux mille écailles, je vois les mondes ensorcelés nés de ta plume qui conte sans compter!
j’en reste sans mot…