A une graine de lune
Vous mangiez des glaces aux nuages
C’était en ces anciens rivages
Au climat langoureux et tendre
Vous inventiez des mots si sages
Puis vint l’orage
Souffrez que je me souvienne
A coeur tendu, vous écriviez
Votre corps déserté. Dans son
sillage sombre s’abimait
Votre rire. Souffrez que je
Chavire
Mais je vous ai croisée hier
Sur la jetée. Vous succombiez
Pour un sorbet de pleine lune
Et sous vos cils un peu trop longs
Le flot moiré des frondaisons
Passe et repasse. Et moi je crois
Y reconnaître la promesse
D’un vieux secret que vous portez
Si bien
Vous mangiez des glaces aux nuages
A Pampelune, souviens-toi.
3 réflexions sur « A une graine de lune »
La glace aux nuages, il faut que j’en mange… ça me plaît trop.
je le trouve plein de langueur mélancolique ce poème ….
Moi je me souviens de ces mots magiques que tu sais transformer en pure poésie, celle qui me fait voyager au pays des rêves…. de la glace! (et quel paradis pour moi!)