OMBRE

OMBRE

Bouturer un chèvrefeuille …

J’en suis chèvre, de ce parfum !
Tant et si bien …
Que ce matin, près d’un hameau
j’ai « emprunté », au chèvrefeuille,
Deux jeunes rameaux
Semi-ligneux. Quoi ? Ils dépassaient de la clôture !

D’un geste sécateur, à la très belle désinvolture !

Entre 15 et 20 centimètres de bouture,
Autant ? Oui, car sur chaque tige
Non pas un œil mais quatre doivent te fixer !

Et sans tarder, les ai plantés.
Juste après avoir ôté
Les feuilles
Presque jusqu’au
Sommet.

Vertige !

A la fraîcheur d’un vieux mur
Pour toi j’ai chuchoté
Le plus beau des sonnets
Il parle de regrets, de vieilles amours blessées

Et les ai arrosés !

Août est le moi des boutures
Et l’émoi s’aventure
Là, tout contre mes murs
Ombrés !

P.S. : Détail très pragmatique, susurré par le très pratique Mac Gyver : ayez le reflexe mimi-serre. Une bouteille en plastique dont vous coupez le fond. Retirez le bouchon afin de pouvoir arroser directement.
Y a plus qu’à !

 

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