L amour du risque : épisode 2
Mes humbles excuses
Certains pourraient penser
À tort
Que je suis sexiste
Point !
Mais comment se fait il
À t on pu se dire
Que le charmant Jonathan
Ait pu échapper à ma plume ?
C est que parler de l un
C est évoquer l autre
Je m explique :
Les hart ont ce charme indescriptible
Des identiques
Mus par cette fabuleuse analogie
Qui veut, dit-on, que qui se ressemble
S assemble.
Je n ‘irais pas jusque la
Moi qui suit la preuve du contraire
Et pourtant …
Il y a dans l incroyable harmonie
De ce tandem copié-colle
Quelque chose
Qui me laisse rêveuse
Pendant qu à la radio j écoute
Cat Stevens :
Lady d arbanville
Mais revenons à nos moutonsssss
Et prenons l exemple de l épisode d hier
Que je n ai pas manqué
Vous vous en doutez
De suivre
Voici nos héros enfermés dans une chambre forte
Jonathan,en moins de temps qu il faut pour le dire
Devine, grâce à un léger courant d air,
Qu il existe une sortie secrète
Bingo !
N écoutant que son courage
Il s y engouffre …
Suspense …
(heureusement très court)
Puis gros plan sur Max jouant
Près d un puits
Vous l aurez compris
C est par la que sortiront nos amis
Un par un dans un seau
Que remontera leur sauveur
Un passage secret
Un puits d ou sortent des voix
Max qui passait par la
Et voilà
C est la féerie des séries
Pas une seule trace de boue sur le pull blanc
De Jonathan
Aussi immaculé qu une aube de communiant
Voilà donc la marque des super héros :
Quoi qu il arrive rien ne les étonne
Aucune fausse note
Dans leur tenue
Ils traversent la vie
Avec ce détachement gentiment guindé
Que l on n acquiert qu après des années
D ‘ entraînement au Scrabble
Il n y a que dans les super séries américaines
Qu à lieu ce miracle la
Moi qui ne suis rien de tout cela
Et continue de me poser mille questions sur tout
Et notamment l âme humaine
Moi qui ai compris tre tôt
Et à mes dépens
Qu un chandail blanc ne le reste jamais
Très longtemps
Je continue de regarder les aventures
De ces deux là
En espérant un jour percer le mystère
De leur gémellité
Bref de cette complicité parfaite
Et certes un peu surfaite
qui les unit jusque dans leurs tenues
C ‘ est comme ces photos de nous photoshoppees
Dans lesquelles on se regarde presque méfiants
Cruels miroirs de nos illusions
Et mensonges :
Après la magie de l instant
On se dit que ce n est pas pour nous
C est tout
Et c est tant mieux :
La (vraie) vie est ailleurs
« Mais qu’ adviendrait-il si, a cause de cette serie,
L homme cultive déclarait tolérable que l on rit de tout ? « *
* d’après une réplique du vénérable Jorge, le nom de la rose, adapté par jean Jacques annaud