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Tag: comme un poème

Train de campagne

Train de campagne

La grande maisonPrès de la gareQui vend des aromatiquesLui lanceras-tu à nouveauTon regard mécanique ? Les train passentTes soupirs lourdsEntre les cheminsCourbesC’est automatique La façon dont tu glissesPeu à peuAu pays des rêves électriques Les arbres foulent au passageLes pensées noires des petits matins La grande maison près de la gare t’attendDans ses bordures de jonquillesEt ton sourire qui brilleSe fond dans l’air du temps Au lit défait des peupliersTu réajustes tes émotionsA la mèche de ton chignon Et rond,…

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Végétale

Végétale

Des forsythias rougesSur le mur qui bougeDes forsythias jaunesEt mon cœur bourgeonne L’hiver s’accrocheJe me dérobeAu pâle éclat des étangsDu soir au matinJ’étends mon cœur forsythia L’étendue de mesRêves au vent promis de maiS’est tant de fois accrochée Que ma robe au ventSous le ciel bleu palpiteAux perles de mai,Etendue Esseulée, comme un forsythia contre le mur rouge, qui bouge

Confiture d’anniversaire

Confiture d’anniversaire

A Tristan D’abord choisir le thèmeC’est pour quelqu’un que t’aimeUne confiture doudou et parfuméeEt quelques mots secrètement gardés Ensuite faire macérer Les fruits citronnésAvec quelque incantation et cinq ou six grains de cardamone(soit deux cosses !) Enfin celle qui te donne des ailesDéploie tes voiles de cannelle Un vendredi après-midi sur la terre Bon anniversaire !

De pas sage

De pas sage

Vu d’ici on pourrait croire une autre contrée,Vue du ciel ou d’ailleurs.C’est presque cela L’effet que ça te fait, juste une flaque geléeQui dans le cheminVient te cligner de l’œil Alors tu t’arrêtes et puis cherches au fin fond de ton sac de quoi la capturer Ton sac que tu renverses et même que ça roule jusqu’en bas dans le pré Parfois pourtant tu n’oses pas contrarier La petite fée que tu entends soupirer juste sous la coucheDe glace Alors…

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Aquatique

Aquatique

J’ai, dans la tempête émerveilléeCousu de fil et d’araignéesMes blancs corsages et ces drapésCent fois par toi feuilletés le soir J’ai, sous le joug des tourellesD’acier et de grêlesCouru vers toi, Ô mon amourMon doux, mon tendre et mon aimé Giflée giclée des pluies cinglantesDans le cou gris de nos cheminsPoint de répit, Du sombre jour Jusqu’au très tard La pluie accroche à mes fenêtresQuelques promesses oubliéesQu’elle rappelle à ma détresseAu déhanché des peupliers

Fond de cale

Fond de cale

J’ai bien cherché longtempsDe vousLa longue et lente mélodieDe mes ennuisS’étend toujours plus loinQuand vient la nuit Le matin vient mais ne rompt pasLa longue et lente rémissionDe mon envie De vousA moi Tout m’est égalSauf vous Peut-être  

Vinegar and salt

Vinegar and salt

La lumière de ma vie n’aime pas le vinaigre aromatiséMoi, je passerais mon temps à l’estragonnerLa lumière de ma vie n’aime pas l’huile parfuméeMoi, je passerais ma vie à y tremper mon thym La lumière de ma vie est né en plein cœur de l’automneEt de novembre, je croisQue dans un moisTu fêteras une bougie de plus Est-ce bien cela ? Moi, je strie l’été de juillet, ses orages absolus et ses bleus profondsSans fin de toi. La lumière de…

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L’ Eau d’ Ici

L’ Eau d’ Ici

Je vous ai reçu hierDans ma campagne en vert de gris Où nous avons guetté ce drôle d’oiseauAu nom déjà par moi presque oubliéVous n’avez pas beaucoup souri Ma tête est celle d’une linotte Il volait comme chauve sourisAu-dessus des champs rasés de prèsOdeur de paille et de terreVous sentiez bon le vétiver Je vous ai trouvé un charme immenseSous le ciel intense moiré d’orangeEnsemble nous avons marchéEt traversé ma lande enchantée Mais sous vos cils courbésJ’ai vu de noirs…

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Fragmentines

Fragmentines

Petit jeu pour regarder la neige tomber … Reprendre quelques extraits de mails et les fragmenter encore. Bien mélanger.Petite soupe, brouet d’épars pillés à la Tara. A Tristan ! Ma planète est bien trop sage sans Mon beau seigneur, Les mots se distillent en Mon âme effarée Que ta folie m’emporte, Où es-tu ? Que deviens-tu ? Loin d’un monde de carton-pâte ! Je te mets au chaud Une mouture plus caramélisée de Mes baisers, volés ou non Toi Le…

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Conte tenu pour un ami

Conte tenu pour un ami

(qui en écrit de très jolis) D’aucuns n’osaient s’aventurer…On disait la fée épuisée D’aucuns ne songeaient troublerLe souffle profond de ses marais Combien de lunes avait-elle veillé  ? Combien d’étoiles avait-elle accrochéesA la lente montée de sa constellation ? Depuis, les frondaisons ployaientSous le balancement de ses bras ondulés Et les flamboiements de son armureNe Tonnaient plus plus dans l’orée céleste. Mais ce soir-là pourtant on la vitBattre à nouveau les chemins bleutés Pour qui ? Pourquoi ? Personne, au…

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