Confiture de prunes aux fleurs de sureau noir et à la rhubarbe
Pas encore de prunes en mon petit verger mais le si bon souvenir de votre participation à Chair de Prunes …
Alors, pour fêter le début de l’été et remercier encore toutes celles qui m’avaient rejointe, j’ai invité un sachet de prunes précieusement congelées l’an dernier.
De là, il me semblait évident de dédier ma première confiture de prunes à un autre jeu qui me teint tant à cœur :
Cuisiner avec des fleurs de printemps
Celui de Birgit, qui a bien voulu patienter un peu, le temps que je mette en mienne prose cette confiture de prunes aux fleurs se sureau noir.
Et la rhubarbe ? Son acidulé m’a paru évident !
Alors, cette confiture aux notes florales ?
Rendre grâce
Prendre le temps
Enfin
Au détour d’une haie
Découvrir
Encore blanches et fraîches
Les fleurs du sureau
Sureau noir :Sambucus nigra. C’est celui dont je viens d’utiliser un peu de fleurs, après les avoir soigneusement séparées de leur pédoncule
Mais que les non-connaisseurs testent une autre de mes confitures florales, car il existe en effet à ma modeste connaissance botanique plusieurs variétés de sureau (je ne teste jusqu’à présent que les fleurs de sureau noir) parmi lesquelles Le sureau hièble (sambucus ebulus), qui se révèle toxique.
Dans le doute, Ô lecteur, abstiens-toi.
Autre chose ? « Attention toutefois d’enlever les pédoncules des fleurs avant de les utiliser, car ils sont toxiques » (Relisez attentivement cet article )
Eh oui … Ne croyez pas que je ne vive pas dangereusement !
A la fraîche, loin de toute source de pollution, j’ai cueilli quelques belles grappes de fleurs de sureau noir.
Les ai Lavées soigneusement
Puis les ai passées sur un papier absorbant et les ai laissées sécher tranquillement.
Une fois sèches, je les ai séparées de leur pédoncule pour ne garder que la fleur et rien d’autre
J’ai ainsi obtenu environ une bonne cuiller à soupe de fleurs de sureau.
Et puis ?
Mais reprenons la liste des ingrédients :
_ 1 bonne cuiller à soupe de fleurs de sureau (bien se référer à l’avertissement ci-dessus)
_ 80 grammes de rhubarbe
_ 500 grammes de prunes du jardin
La recette :
Epluchez les tiges de rhubarbe
Lavez-les puis coupez-les en tronçons de 2 cms
Pesez leur poids en sucre et déposez le tout au fond d’une terrine
Ajoutez vos fleurs de sureau en les éparpillant bien en surface. Vous les recouvrirez de cette seconde préparation prunesque :
Lavez et dénoyautez vos prunes
coupez-les en 4
Pesez leur poids en sucre et mettez le tout dans la terrine.
Couvrez d’un film alimentaire et laissez macérer toute un nuit, au frais.
Le lendemain …
Portez à ébullition
Ecumez.
Mélangez régulièrement. Peu à peu vous votre spatule vous soufflera que la gélification est en route.
Vous sentirez votre potion s’épaissir …
Le test de l’assiette froide vous indiquera que le juste degré de cuisson est atteint
Mettez en pots sans tarder.
Couvrez selon votre convenance.
La paraffine a ma préférence
(just for the rime my crazy love !)
Alors ?
Si bonne, si gourmande, si délicieuse que je me la mange sans pain, à la petite cuillère …
Tout un poème. Rouge sombre, barnare, épique et si doux à la fois.
Voilà !
3 réflexions sur « Confiture de prunes aux fleurs de sureau noir et à la rhubarbe »
Quelle originalité! Je veux bien croire que cette sublime confiture se passe de tout accompagnement… Bravo!
J’ai bien afit d’attendre, le sureau, je suis fane mais je n’ai jamais penser à la confiture et dire qu’il va falloir attendre l’an prochain !
Merci de ta participation
Jolie couleur ! Et rhubarbe/prune est un beau mariage, je confirme !